lundi 26 août 2013

A quel prix ?

Quel prix sommes nous prêt à payer pour la relance économique ? Jeudi dernier, en arrivant à mon travail, j'ai écouté cette chronique sur France Inter . Le chroniqueur y évoque la renaissance de l'industrie américaine. Il donne deux raisons majeures à cette renaissance :
- le coût du travail que je n'évoquerai pas dans ce billet (une autre fois promis) ;
- l'énergie "low-cost" ou à bas coût pour les puristes du français dont je suis. 
il semble que les américains ont accès à une énergie moins chère grâce à l'exploitation des gaz de schistes. Pour ceux qui seraient néophytes sur le sujet, je conseille cet article de Wikipédia, certe un peu long mais complet et présentant la complexité du problème.
Ce qui me désole dans cette histoire, c'est qu'une fois encore, nos économistes et nos industriels choisissent la voie la plus facile quitte à ce quelle soit la plus dangereuse. Les gaz de schiste sont des énergies fossiles, non renouvelables (du mois pas à l'échelle de la vie humaine). La World Company des Guignols a encore frappée  :


Pour ma part, je n'ai pas d'enfant. Mais je me demande comment vous allez expliquer à vos petits enfants que : "Oui, vous saviez mais vous n'avez rien fait, parce que c'était plus simple de ne rien faire".
Chaque jour, j'entends tout comme vous des gens dire que le carburant est trop cher. Je maintiens que c'est faux. Je prends le bus pour aller travailler chaque jour et pour mes collègues de boulot, je suis un martien.  Et quand je leur demande pourquoi, il n'essaye pas d'en faire autant, ils ne peuvent pas, pas de transport en commun ou pas assez souvent. Ma question est  toujours là-même : "Vous ne prenez pas les transports en commun parce qu'il n'y en a pas assez ou il n'y en a pas parce que vous ne les prenez pas assez ?" Je n'ai à ce jour pas de réponse satisfaisante à cette question.

Sans arrêt, on nous explique que tout ira mieux quand la situation économique s'arrangera et que pour cela, il faut faire des sacrifices. Aujourd'hui, on nous demande de sacrifier notre planète. Je vous rappelle que nous n'avons que celle-là. et ma question reste entière : Pour sauver demain faut-il sacrifier après-demain ?

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